Céréales Le blé stable, soutenu par des stocks revus à la baisse

Lors d’un conseil spécialisé des céréales,FranceAgriMer a corrigé quelques postes d’utilisation du blé tendre. L’organisme public a ainsi revu à la hausse son estimation d’utilisation des fabricants d’aliment du bétail, de 100 000 tonnes, à 4,5 millions de tonnes (Mt).

Prenant en compte la bonne compétitivité du blé français ces dernières semaines, face au blé russe notamment, FranceAgriMer a également revu à la hausse les exportations vers les pays tiers à 6,85 Mt contre 6,7 le mois dernier, compensant ainsi une légère baisse des projections d’exportations vers l’UE (–80 000 tonnes).

Stock final tendu

En conséquence, « on a un stock final qui se tend légèrement par rapport au mois dernier, en régression de 130 000 tonnes, à 2,5 Mt environ », a indiqué lors d’un point de presse Marion Duval, adjointe au chef de l’unité des grains et du sucre de FranceAgriMer. « Ce n’est pas un stock historiquement bas en France, mais ça reste un stock qui s’inscrit dans les plus bas, et qui est à l’image d’un bilan tendu du fait d’une disponibilité moindre pour cette campagne », a-t-elle ajouté.

Les cours du maïs étaient soutenus, pour leur part, par une révision à la baisse des rendements français du service de la statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste), à 81,4 quintaux l’hectare (contre 86,3 q/ha en 2019), soit le « plus bas rendement depuis 2005 ».

La production reste toutefois supérieure à celle de l’an dernier, grâce à des surfaces plus importantes.

Vers 16h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 75 centimes sur l’échéance de décembre, à 210 euros, et était inchangée sur l’échéance de mars, à 209 euros.

La tonne de maïs, quant à elle, progressait nettement, de 1,50 euro sur l’échéance de janvier, à 191,25 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance de mars, à 190,50 euros.

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